• <o:p>NB : il s'agit plus d'un plan illustré qu'une dissertation écrite. Vous y trouverez je pense de quoi approfondir votre recherche et vos connaissance. Pour plus d'information sur la période, se référer à la bibliographie en fin de page.
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    <o:p>NB 2 : Etant donné que la rédaction a été faite de prime abord sur le logiciel World, il se peut que la mise en page révèle quelques incohérence. Veuillez m'en excuser.
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    1936-1940

    « DES LENDEMAINS QUI DECHANTENT »<o:p></o:p>

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    Introduction :<o:p></o:p>

               

                L’arrivée au pouvoir du Front Populaire au printemps 1936 s’accompagne d’un grand élan d’euphorie dans les communautés ouvrières. Des grèves s’organisent pour pousser le nouveau gouvernement à des réformes audacieuses. Ainsi, avec les accords Matignon de juin 1936 qui garantissent aux classes moyennes et classes ouvrières, la France peut rêver à des « lendemains qui chantent ».

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                -En 1936 : Front Populaire, coalition de radicaux, socialistes et communistes arrivent au pouvoir. Volonté commune de faire face à la montée fasciste en France. Blum (leader SFIO) devient Président du Conseil. 7 juin 1936, accords Matignon signés entre le gvt, les représentant du patronat (CGPF) et CGT : plusieurs réformes sociales (40h, 2 semaines de congés payés). Espoir de jours meilleurs pour certains. Peur d’une révolution rouge pour d’autre. Pour beaucoup espoir de mettre fin aux années de crises qui plombe l’économie et la vie politique en France, après l’échec des politiques libérales.

                -En 1940 : coïncide avec la fin de la IIIe République. La France perd la guerre Le Maréchal Philippe Pétain est appelé au pouvoir comme homme providentiel.

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                -« Les lendemains qui déchantent » rappelle l’expression « les lendemains qui chantent » qui correspondait à l’espoir et l’euphorie gagnée par les couches populaires pendant l’été 1936. Ce sens opposé désigne au contraire l’échec de l’œuvre du Front Populaire et le dur retour à la réalité à partir de l’automne 1936. Réalité qui mène la IIIe République à la guerre et à son effondrement.

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                - En quoi la politique du Front Populaire a-t-elle été un échec ? Peut-on dire qu’elle a précipité la France vers la guerre ?

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    Problématique : Le gouvernement de Front populaire se retrouve confronté à des difficultés politiques et financières qui précipiteront sa disparition, accentuant la crise au lieu de l’apaiser et mettant en évidence la faiblesse générale d’une république essoufflée et divisée, incapable de rivaliser face aux forces fascistes européennes.

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    I-                   L’expérience Léon Blum de sept 36 à juin 37 : un bilan synonyme d’échec.<o:p></o:p>

    a)      L’échec économique du Front Populaire

    b)      Divisions et déceptions à gauche<o:p></o:p>

    c)      Divisions et oppositions à droite

    II-                La fin du Front Populaire et le glissement à droite de l’opinion.<o:p></o:p>

    a)      L’immobilisme des derniers mois du Front Populaire

    b)      Edouard Daladier : l’homme de la situation ?<o:p></o:p>

    III-             De la passivité française à la guerre inévitable.<o:p></o:p>

    a)      Une France passive face aux menaces des puissances fascistes.

    b)      Des accords de Munich à la préparation de la guerre

    c)      La « Drôle de guerre » et la mort de la République.

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    I-                 L’expérience Blum de sept 36 à juin 37 : un bilan synonyme d’échec.

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    Serge Berstein : « Des l’automne surgissent tensions et difficultés qui vont faire de l’expérience  Blum, non cette solution que certains espéraient, mais un facteur aggravant de la crise française, une preuve supplémentaire de la décadence qui atteint la France. »<o:p></o:p>

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    a)      L’échec économique.<o:p></o:p>

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    -Le contre coût des réformes du gvt Blum apparaissent dès sept 1936. Les différentes réformes sociales de l’été 1936 à En réponse aux réformes sociales, les entreprises augmentent ses pris. Pierre Gaxotte (droite) dénonce « cette vilaine habitude de se laisser arracher ce qu’ils pourraient accorder de bonne grâce. »

    Mais baisse réelle de production et fuite des capitaux. En cause principalement : les 40h hebdomadaires. But : favoriser l’embauche. Or chômage : ouvriers non qualifiés. Besoins entreprises : ouvriers qualifiés. Pas de réelles embauches. Donc cela entraîne une baisse de production et une forte inflation.

    Autre raison : fuite des capitaux. La peur d’une révolution communiste et surtout les désavantages pour les porteurs de capitaux  entraînent ce départ.

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    -Face à l’inflation gvt tarde à réagir. Dévalue le franc le 26 septembre. But : faire baisser les prix français au niveau des prix étrangers et relancer la compétitivité des produits français et ainsi relancer la production.

    Mais « trop tard et trop peu » (Paul Reynaud). La production rechute à partir de janv. 1937.

    Maurice Agulhon : « (la dévaluation est) un aveu d’échec, tant la défense du Franc comporte une connotation symbolique. »

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    -Face aux difficultés financières : impossibilité de continuer les réformes sociales.

    Février 37 (ou printemps, comme vous voulez)  Blum annonce une pause dans les réformes sociales.

                -> Satisfaction de la droite et du centre

                -> Mécontentement à gauche

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    b)      Divisions et déception à gauche<o:p></o:p>

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    -Front Populaire paraît trop modéré pour les + révolutionnaires (rapidement en opposition)

    Pour les révolutionnaires du PCF et SFIO à établissement du socialisme. (ex : 27 mai 1936 Marceau Pivert dans le Populaire : « Tout est possible. »

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    -Mais Blum est trop attaché à la République, trop respectueux des lois pour appliquer le socialisme (que la SFIO réclame pourtant à chaque congrès).

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    -Opposition, mais la majorité du SFIO fait bloc derrière Blum. Même le PCF ne s’oppose pas à ne pas affoler les classes moyennes qui ont soutenu le Front Populaire.

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    -Officiellement le FP est pacifiste. Mais dans son programme en janvier 1936 le FP se dit antifasciste.

              -> Blum doit suivre deux axes contradictoire : maintient de la paix et fermeté face aux dictatures fascistes.

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    -Septembre 36 : Blum accepte de recevoir le ministre de l’économie du Reich.

             -> émotion des communistes

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    -Fermeté : Blum met fin aux tentatives de relations avec l’Italie de Mussolini.

               -> reproches des radicaux

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    à Situation délicate entre pressions des radicaux et des communistes.

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    - Malaise au sein de la SFIO : Blum annonce le réarmement (inquiétude suscité par l’All nazie)

    Pourtant en 1932 Blum réclamait la baisse des dépenses militaires.

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    -Guerre d’Espagne : La République en Espagne confronté au Gal Franco (fasciste) commandant des troupes au Maroc Espagnol. Le Gvt espagnol demande l’aide au gvt Blum. Volonté des communistes de porter secours mais émotion chez les radicaux et à droite (la République espagnole représente un « péril rouge »).

    Finalement, comme les alliés britanniques, Blum choisit la non intervention.

                -> Le PCF d’oppose désormais de + en + au gvt.

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    c)      Oppositions et divisions à droite<o:p></o:p>

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    -Avec Blum Pt du Conseil, l’extrémisme se fait de plus en plus fort à droite.

    (Blum = socialiste + Juif)

    Maurras parle d’un complot juif dans l’Action Française.

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    -La presse à droite se déchaîne : calomnies contre R. Salengro (ministre de l’Intérieur) qui est poussé au suicide.

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    -Radicalisation de la droite traditionnelle pour qui derrière le FP s’avance la révolution Bolchevique. Exagération du complot communiste. But : discréditer le gvt soutenu par le PCF.

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    -Atmosphère de guerre civile. Débats politiques haineux. Opposition entre gauche et PSF (parti fascisant) à Clichy : heurts entre les manifestants de gauche et la police (5 morts et 200 blessés).

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    -Coup de grâce des classes moyennes qui ont soutenu le FP. D’abord séduites par les réformes sociales, elles se retrouvent finalement être les 1ères victimes de ces réformes (qui les désavantagent plus que les gros industriels). De plus en plus en opposition au gvt Blum. Elles trouvent le soutient du parti radical qui quoique membre du gvt critique publiquement la politique de Blum (Daladier chef radical est le vice Pt du conseil)

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    -Finalement au printemps 1937 : volonté unanime de mettre fin à l’expérience Blum

    Le Sénat refuse de donner les pleins pouvoirs économiques à Blum.

                -> Démission de Blum.

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    II-              La fin du Front Populaire : le glissement à droite de l’opinion.<o:p></o:p>

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    a)      L’immobilisme des derniers mois du Front Populaire<o:p></o:p>

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    Daladier et les radicaux apparaissent comme l’alternative à Blum. Dans un premier temps, les radicaux restent fidèles  au Front Populaire qui garde sa majorité à la Chambre. Le président de la République nomme Chautemps (radical, pro Front Populaire).

                -> Son gvt apparaît comme un gvt de transition (Blum est vice président du Conseil)

    Cette transition est remarquable par la manière dont la droite  s’attaque aux ministres socialistes et épargnent les ministres radicaux. (Esquisse d’un rapprochement tacite des radicaux à la droite).<o:p></o:p>

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    Il s’agit d’un gvt instable : Bonnet (ministre des finances, hostile à la politique de Léon Blum) côtoie des socialistes. Il s’agit pour Chautemps de concilier  le libéralisme de Bonnet avec les réformes réclamées par le PCF et la CGT. Il est donc condamné à l’immobilisme.

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    En janvier 1938, Chautemps exaspéré par les conflits déclare : « Il est possible que certains hommes, que certaines forces obscures continuent leurs efforts mystérieux et tenaces, et donnent à la classe ouvrière des conseils de violence ». -> attaque presque ad nominem en direction des communistes.

                -> la SFIO et le PCF quittent le gvt.

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    Le parti radical hésite alors à basculer à droite, mais Chautemps maintient son travail de conciliation et donc son immobilisme : il ne veut pas s’opposer au Sénat (par une politique trop socialiste) et n’ose pas s’engager dans un libéralisme pur et dur pour ne pas subir l’opposition du PCF et de la SFIO. Aucune décision pour gagner du temps.

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    Mais la situation financière s’aggrave. Fin 1937, les finances sont dans un état critique. Face aux refus socialistes et communistes de lui donner les pleins pouvoirs financiers, Chautemps démissionne le 9 mars 1938.

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    Blum est appelé à prendre la relève le 13 mars, mais entre-temps : Anschluss. Blum est conscient de la menace nazie, il souhaite un gvt d’Union nationale « de Thorez à Reynaud ». Mais l’antisémitisme et la crainte du communisme entraînent le refus de la droite. Blum n’a pas de marge de manœuvre, il démissionne à la fin du mois de mars.

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    b)      Edouard Daladier : l’homme de la situation ? <o:p></o:p>

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    Daladier est nommé président du Conseil. Il reste fidèle quelques mois au FP. Il finit également par réclamer l’Union nationale qu’il obtient (mais qui s’inscrit à droite désormais). Il est obsédé par le risque de guerre et le retard de la France. Pour lui, il est nécessaire de préparer économiquement et moralement la France à l’effort de guerre.

                -> il engage alors le pays dans une politique économique libérale :

                       *Daladier dévalue le Franc en mais 1938 suffisamment pour entraîner un retour de capitaux, le but étant de faciliter la reprise de la production d’armement.

                                *Allègement de la loi sur les 40H

                -> « Il faut remettre la France au travail ! » (Edouard Daladier)

                -> opposition des socialistes.

    C’est la fin du Front Populaire.

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    La tension monte entre la gauche et le gouvernement. Maurice Agulhon : « Jamais peut-être la politique n’avait eu de débats aussi riches, aussi divers et aussi approfondis. »<o:p></o:p>

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    30 novembre 1938 : grève générale contre la politique gouvernementale. (Pb : gauche unie contre les décrets-lois libéraux de Daladier, mais désaccords autour des accords de Munich (cf.  troisième partie)

               -> Le mouvement n’est pas unitaire, c’est un échec.

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    Certains parlent alors de « dictature Daladier » tant son emprise sur la vie politique est importante. Il apparaît pour beaucoup comme l’homme de la situation.

    Jusqu’à septembre 39, les socialistes restent dans l’opposition. Le SFIO et le PCF sont réduits au silence.

    <o:p> </o:p>

    La Droite est ravie et assure son soutient à Edouard Daladier qui occupe l’espace. Il assure son pouvoir grâce à sa popularité et prépare psychologiquement les Français au conflit.

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    III-          De la passivité française à la guerre inévitable.<o:p></o:p>

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    a)      Une France passive face aux menaces des puissances nazies.<o:p></o:p>

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    La France souffre d’un complexe d’infériorité face à la puissance allemande. Fragile économiquement, sa production d’armement a baissé sans discontinuité entre 1932 et 1936. La politique de réarment lancée par Blum en 36 n’a pas permis aux usines d’armement de produire suffisamment.

    <o:p> </o:p>

    L’inflation, les nationalisation a complètement paralysé et désorganisé la vie éco de la France. La production stagne à cause de la loi des 40H. Le redressement ne se fait qu’à partir de 1938 et avec la politique de Daladier.

    Nécessité d’un homme fort, d’abord vu en Daladier. On espère voir en lui le Roosevelt français qui va remettre la France sur pieds.

    <o:p> </o:p>

    Fragilités sociales : opposition entre une politique autoritaire hitlérienne et l’instabilité démocratique due aux grèves. Passivité due aux tensions politiques : qui sont nos ennemis ? Faut-il être anticommuniste ou antifasciste ? Hitler est-il préférable à Léon Blum ?

    Le pacifiste est-il un sympathisant de Mussolini et d’Hitler ?

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    b)      De Munich à la préparation de la guerre.<o:p></o:p>

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    29 septembre 1938 : accords de Munich

    Y participent Hitler, Mussolini, Chamberlain (GB) et Daladier.

    Les démocraties ne sont pas prêtes à la guerre. Pour gagner du temps : donne l’accord à Hitler pour dépecer la Tchécoslovaquie.

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    Double réaction :

    Les « Munichois » : célèbrent le retour de Daladier, accueilli en héros pour avoir préservé la paix.

    Les « Antimunichois » : outrés d’avoir abandonné l’allié tchécoslovaque à l’ennemi nazi.

    Les « Munichois » se disent pacifistes et considèrent les « Anti-munichois » comme des « bellicistes ». En réalité, aucun des deux camps ne désirent la guerre.

    Les « pacifistes » considèrent que faire des concessions à Hitler est le meilleur moyen d’éviter la guerre.

    Les « bellicistes » veulent éviter la guerre en montrant une résistance à l’Allemagne.

                -> Division à droite comme à gauche (ex : SFIO : Faure, « pacifiste » s’oppose à Léon Blum, pour qui les accords de Munich suscitent « un lâche soulagement »)

    <o:p> </o:p>

    En réalité, en revenant de Munich, Daladier a la certitude qu’il ne fera plus de concession à l’Allemagne. La France n’était pas prête à tenir tête à Hitler. Progressivement, il se range du coté des Antimunichois.

                -> reprise de la production d’armement.

    <o:p> </o:p>

    Tout comme la  Grande Bretagne, Daladier se montre de plus en plus ferme vis-à-vis de l’Allemagne. Il se rend en Tunisie et en Corse pour réaffirmer la présence française dans ces territoires que Mussolini revendique.

    <o:p> </o:p>

    La France tente avec l’aide de la GB de réanimer le pacte de défense franco-soviétique. Mais le 23 août, coup de tonnerre : Berlin et Moscou rendent officiel le pacte de non agression germano soviétique.

    1er septembre : Hitler envahit la Pologne.

    3 septembre : Pour ne pas perdre la face, la GB et la France se doivent d’entrer en guerre.

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    c)      La « Drôle de Guerre » et la mort de la République.<o:p></o:p>

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    Dans un premier temps, pas d’intervention militaire de la France. On se cache derrière la ligne Maginot en Alsace-Lorraine.

    A l’arrière est lancée une intense campagne de propagande. On divertit le soldat qui attent, on le prépare à la guerre.

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    Volonté de ne pas faire face à l’Allemagne, préfère venir en aide aux alliés face à l’URSS.

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    A l’arrière, pas d’Union Sacrée comme pendant la 1ère Guerre Mondiale. L’opposition entre les bellicistes et les pacifistes persistent. Pour certains, une mauvaise paix vaut mieux qu’une mauvaise guerre (à droite comme à gauche).

    C’est cette absence de consensus qui va entraîner la défaite.

    <o:p> </o:p>

    Le pacte germano-soviétique touche gravement le PCF à démission de nombreux adhérents. Quand le 17 septembre 39 l’URSS envahit la Pologne, Daladier dissout le PCF. Le parti devient clandestin et pacifiste. De nombreux communistes sont incarcérés. De peur d’être arrêté, Maurice Thorez s’enfuit à Moscou.

    <o:p> </o:p>

    Les oppositions politiques persistent, des divisions issues de l’échec du Front Populaire son conservées. Daladier est critiqué pour la passivité de sa politique militaire. Le 19 mars 1940, il se soumet à un vote de confiance :

                -> 249 approuvent contre 1 seule voix. Mais 300 abstentions !

                -> Daladier démissionne.

    <o:p> </o:p>

    Le Président Le Brun fait alors appel à Paule Reynaud (champion de la guerre à outrance). Celui-ci n’obtient la confiance de la chambre qu’à une voix.

                -> cabinet peu crédible.

    Face à l’impossibilité de faire entendre son autorité, Reynaud démissionne… avant de revenir quand l’Allemagne attaque les PB et la Belgique le 9 et 10 mai.

    <o:p> </o:p>

    Les troupes françaises concentrées derrière la ligne Maginot se déplacent vers le Nord pour contrer l’attaque allemande, mais brèche dans les Ardennes. C’est la débâcle militaire.

    Le 16 juin, Reynaud cède sa place au vainqueur de Verdun (le Maréchal Pétain) qui annonce le lendemain la défaite.

    Le 10 juillet, les parlementaires français, malgré une forte abstention dû au flou provoqué par la débâcle donnent les pleins pouvoirs à Pétain.

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    Conclusion :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                Comme la IInd  Empire, c’est par une défaite militaire que se joue la fin de la IIIe République. Mais au-delà de l’échec militaire de Marianne, c’est une succession d’impasses politiques et économiques depuis le Front Populaire qui a provoqué le déclin de la République.

                Minée par la crise qu’aucun gouvernement n’a pu mettre fin, par les divisions récurrentes, la France est entrée en guerre affaiblie et divisée. On est loin des « lendemains qui chantent » espérés par beaucoup en été 1936.

                Avec la guerre et la mise en place du régime de Vichy, la République et sa vie politique démocratique laisse place en juillet 1940 à la conjonction de deux régimes autoritaire : Vichy et l’occupation nazie.

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    Bibliographie :<o:p></o:p>

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    <o:p> </o:p>

    î         Dictionnaire Historique et Géographique du XXème siècle, La Découverte, p 831

    <o:p> </o:p>

    î         L’Histoire du Monde de 1918 à nos jours, Larousse, p576

    <o:p> </o:p>

    î         Serge BERSTEIN, La France des années 30, Paris, 1988, Armand Colin, Coll. Cursus, p185

    <o:p> </o:p>

    î         Maurice AGULHON, La République (Tome II) 1932 à nos jours, Paris, 1999, Hachette Littérature, Coll. Pluriel Histoire, p564

    <o:p> </o:p>

    î         Dominique BORNE et Henri DUBIEF, La crise des années 30 (1929-1938), Paris, 1989, Seuil, Coll. Point Histoire, p323

    <o:p> </o:p>

    î         Jean-Pierre AZEMA, De Munich à la Libération (1938-1944), Paris, 2002, Seuil, Coll. Point Histoire, p408<o:p></o:p>

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