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    <o:p>NB : le descriptif sous forme de catalogue est disponible en fin de page.
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    Descriptions des lieux clefs de l’ASSOMMOIR d’Emile ZOLA.<o:p></o:p>

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                Le roman naturaliste zolien répond à trois théories scientifiques : la loi de l’hérédité, des tempéraments et du milieu. Dans le roman l’Assommoir, une description précise des lieux clefs de la vie de Gervaise Macquart permettra de prouver l’importance de cette troisième loi dans la décadence du personnage principal.<o:p></o:p>

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    Nous voici dans un quartier de Paris du milieu du XIXème siècle. Dans l’incipit de l’Assommoir, Gervaise vit à l’Hôtel Boncœur, rue de la Chapelle. Il s’agit d’une bâtisse de deux étages, couleur rouge lie-de-vin. Les lettres du nom « Hôtel Boncœur » sur la façade sont détériorées par la moisissure envahissante du plâtre et la plupart des persiennes sont pourries par la pluie. L’hôtel possède une petite allée étroite où de l’eau sale coule près du mur. Cette eau est la principale cause d’une odeur infecte. L’appartement de Gervaise et de Lantier est composé d’une chambre meublée d’un pot à eau ébréché, posé sur une table graisseuse, de trois chaises de paille et d’un lit de zinc. L’humidité est partout et des vêtements sales jonchent le sol. Dehors, la circulation de véhicules et de piétons est généralement dense et la proximité d’abattoirs n’arrange en rien l’attrait du quartier. <o:p></o:p>

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    Non loin de là se trouve la Barrière Poissonnière qui n’est autre que le carrefour des rues de la Chapelle et des Poissonniers et du boulevard Rochechouart. C’est ici qu’est installé l’Assommoir du père Colombe et que se construit un hôpital. La plupart des commerçants de ce carrefour sont des marchands de vin. L’odeur due aux abattoirs est particulièrement nauséabonde.<o:p></o:p>

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    Venons au cabaret du père Colombe : l’Assommoir. Devant le bâtiment se trouve des lauriers poussiéreux. Sur la façade apparaît le mot « distillation » écrit en lettres bleues. L’intérieur semble plus riche, la prospérité du lieu est manifeste. Le comptoir est d’une taille imposante. Des tonneaux jaune clair encadrent la salle. Ceux-ci, sont surmontés d’étagères soutenant des  bouteilles de liqueurs, des bocaux de fruits et d’autres fioles colorées qui se reflètent dans des glaces. Au font, derrière une barrière en chaîne, à l’intérieur d’une cour vitrée, se trouve un alambic que les fidèles du cabaret viennent contempler régulièrement.<o:p></o:p>

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    Après avoir longé la rue des Poissonniers, une nouvelle rue nous apparaît : la rue Neuve de la Goutte d’Or. Il s’agit d’une rue en pente sur la moitié de sa longueur. Au milieu se trouve à l’intérieur d’un hangar, un lavoir (« à l’endroit où le pavé commençait à monter. » ch1). C’est également ici qu’est installée la blanchisserie de Mme Fauconnier, qui a été par deux fois la patronne de Gervaise. Le lavoir est surmonté de réservoirs d’eau gris. L’humidité y est lourde et une forte odeur d’eau de Javel s’en échappe. <o:p></o:p>

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    Gervaise a vécu quelques temps dans un appartement de la rue Neuve de la Goutte d’Or. Il s’agit d’une maison à un étage. Il est composé d’une grande chambre, d’un cabinet et d’une cuisine et est placé presque en face de la boutique de Mme Fauconnier. Gervaise semble y vivre tranquillement et s’y plaire, pourtant Coupeau se plaint durant sa convalescence d’une forte odeur d’eau de Javel. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout près de la rue Neuve de la Goutte d’Or, se trouve la rue de la Goutte d’Or. Elle aussi est reliée à la rue des Poissonniers. Elle est bordée par les boutiques d’un épicier, d’une lingère, d’un bonnetier, d’une tripière, d’un charbonnier, d’un marchand de parapluie et d’un mercier. Un bâtiment se distingue par sa taille colossale : un immeuble de six étages de forme carrée. Chaque étage comporte quinze fenêtres, brisées pour la plupart ce qui donne un effet de ruine. Le rez-de-chaussée est occupé par quatre boutiques : celles du charbonnier, du mercier, de la marchande de parapluies et une « vaste salle de gargote graisseuse ». Leurs vitrines sont noires de poussières et presque opaques. Les murs non crépis et couleur boue semblent pourrir et s’émietter sous l’effet de la pluie. Dans la cour intérieure de l’immeuble les façades grises sont comparables à une « muraille grise mangée d’une lèpre jaune rayée de bavures » dues à l’écoulement des toits. Les vitres aux étages sont vertes et du linge sèche sur des cordes tendues. Aucune décoration n’embellit les murs. Le rez-de-chaussée est percé de quatre entrées numérotées des quatre premières lettres de l’alphabet, qui mènent à un escalier en fer avec des rampes boueuses. La cour est teintée d’une eau colorée et des copeaux de bois et des escarbilles de charbon recouvrent le sol. Des poules picorent le sol à la recherche de graines. Les pavés défoncés laissent apparaître de l’herbe. Seules quelques fleurs, oiseaux et plans de haricots d’Espagne installés aux fenêtres donne quelque peu de gaîté à cet horrible ensemble. A l’intérieur, les murs sont décrépis, les couloirs sombres, les serrures noircies par la crasse des mains, et à cela s’ajoute un vacarme incessant et d’horribles odeurs de cuisines mêlées à celles de plombs rouillés.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est pourtant dans ce bâtiment que Gervaise rêve de s’installer et finit par habiter. La boutique du mercier finit par être mis en location et Gervaise s’y installe pour devenir patronne de sa propre blanchisserie. Elle est composée d’une boutique, d’un débarras qui servira de chambre pour Lantier, et d’un cabinet faisant office de chambre pour Nana et Maman Coupeau. Les meubles et le plafond sont noirs. Il y règne une humidité et une luminosité dignes de celles d’une cave. Les murs sont « crevé avec des lambeaux de papier jaune » et un terrible vacarme en sort toute la journée. Gervaise aménage par la suite sa boutique d’une belle manière. La façade est repeinte en bleu et on installe à l’intérieur un nouveau papier peint. Mais la décadence de Gervaise s’accompagne d’une décadence de la boutique. Gervaise ne sachant plus où mettre le linge sale de ses client, celui-ci finit par tout envahir une forte mauvaise odeur s’en échappe. A cette odeur s’ajoute celle d’amidon maigre, de moisi et de cuisine. La table est désormais grasse et tâchée de café, de vin et emplâtrée de confiture. La vitrine est recouverte d’excrément de chevaux et le papier peint se décolle avec l’humidité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Gervaise finit par quitter la boutique pour vivre dans un appartement du même immeuble. C’est au sixième étage au fond d’un corridor que va séjourner Gervaise et Coupeau durant de tristes jours. L’appartement est extrêmement étroit et n’est composé que d’une chambre et d’un cabinet. Un lit, une table, quatre chaises et une commode suffisent à meubler la totalité du logement. D’ailleurs, la commode bouche la moitié de la fenêtre dont un battant est de toute façon condamné. Il y règne une abominable odeur de plombs rongés de rouille.<o:p></o:p>

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    Ainsi, après l’étude des lieux clefs de l’Assommoir, nous pouvons remarquer que tous sont sujets à la crasse, à l’humidité et à la moisissure qui en résulte, et que l’attrait environnant est toujours extrêmement médiocre. L’ensemble de ces lieux est effectivement pourri.




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    Hotel Boncoeur : <o:p></o:p>

    @Commode noyer avec un tiroir manquant.<o:p></o:p>

    @3 chaises pailles<o:p></o:p>

    @table graisseuse avec pot à eau ébréché<o:p></o:p>

    @Vêtements sales jonchés sur le sol<o:p></o:p>

    @lit de zinc<o:p></o:p>

    @humidité envahissante<o:p></o:p>

    @masure à 2 étages rouge lie-de-vin <o:p></o:p>

    @persiennes pourries par la pluie<o:p></o:p>

    @moisissure du plâtre<o:p></o:p>

    @rue de la Chapelle<o:p></o:p>

    @proche de la barrière poissonnière<o:p></o:p>

    @allée noire et étroite<o:p></o:p>

    @eau sale coulant près du mur<o:p></o:p>

    @forte mauvaise odeur<o:p></o:p>

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    Barrière Poissonnière :<o:p></o:p>

    @proximité d’abattoirs (puanteur et cris de bêtes massacrées)<o:p></o:p>

    @proximité d’un hôpital en construction<o:p></o:p>

    @circulation massive de piétons, de bêtes et de charrette<o:p></o:p>

    @couleurs dominantes : gris sale, bleu délavé<o:p></o:p>

    @Marchands de vin <o:p></o:p>

    @Restaurant Veau à deux têtes<o:p></o:p>

    @L’assommoir<o:p></o:p>

    @Carrefour entre rue de la Chapelle, rue des Poissonniers et Bd de Rochechouard.<o:p></o:p>

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    Rue Neuve de la Goutte d’Or :<o:p></o:p>

             @Boutique de Mme Fauconnier<o:p></o:p>

             @lavoir au milieu de la rue (« à l’endroit où le pavé commençait à monté » ch.I) <o:p></o:p>

             @Réservoirs d’eau  gris au dessus du lavoir du lavoir<o:p></o:p>

             @odeur d’eau de Javel<o:p></o:p>

    @humidité lourde<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rue de la Goutte d’Or :<o:p></o:p>

             @reliée à la rue des Poissonniers<o:p></o:p>

             @vacarme de voiture venant de la rue des Poissonniers<o:p></o:p>

             @épicerie<o:p></o:p>

             @lingerie<o:p></o:p>

             @bonneterie<o:p></o:p>

             @tripière<o:p></o:p>

             @Charbonnier<o:p></o:p>

             @marchands de parapluies<o:p></o:p>

             @mercier<o:p></o:p>

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    L’ASSOMMOIR du père Colombe :<o:p></o:p>

             @entre rue des Poissonniers et Bd Rochechouart<o:p></o:p>

             @Distillation en lettres bleues<o:p></o:p>

             @lauriers roses poussiéreux à l’entrée<o:p></o:p>

    @comptoir énorme<o:p></o:p>

    @tonneaux jaune clair autour de la salle<o:p></o:p>

    @étagères avec bouteilles de liqueurs, bocaux de fruits et autres fioles en bon ordre<o:p></o:p>

    @derrière une barrière en chêne, dans une cour vitrée : un alambic<o:p></o:p>

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    Immeuble rue de la Goutte d’Or :<o:p></o:p>

             @Cinq étages<o:p></o:p>

    @bâtiment colossal, carrée (« pareille à un bloc de mortier gâché grossièrement » ch.II)<o:p></o:p>

    @15 fenêtres, cassées pour la plupart à chaque étage<o:p></o:p>

    @effet de ruine<o:p></o:p>

    @Rez-de-chaussée : 4 boutiques<o:p></o:p>

    -- vaste salle de gargote graisseuse<o:p></o:p>

    --charbonnier<o:p></o:p>

    --mercier<o:p></o:p>

    --marchande de parapluies<o:p></o:p>

             @construite entre deux petites maisons<o:p></o:p>

             @semble pourrir et s’émietter sous la pluie <o:p></o:p>

             @mur non crépis, couleur de boue<o:p></o:p>

             @dans la cour, muraille grise mangée d’une lèpre jaune rayé de bavures par l’écoulement des toits<o:p></o:p>

             @pas de décoration<o:p></o:p>

             @vitres verte aux étages, vitrage noir de poussière au rez-de-chaussée <o:p></o:p>

             @linge séchant sur des cordes tendues, linge comparable à des loques<o:p></o:p>

             @4 escaliers en fer avec rampes boueuses numérotés A-B-C-D<o:p></o:p>

             @cour teinté d’eau colorée, copeaux de bois, escarbilles de charbon<o:p></o:p>

             @présence d’herbe entre pavés disjoints<o:p></o:p>

             @poules picorant dans la cour<o:p></o:p>

             @quelques fleurs, oiseaux<o:p></o:p>

             @haricots d’Espagne dans une fenêtre (encoignure de gauche)<o:p></o:p>

             @intérieur, vacarme odeurs (cuisine ), serrures noircies par la crasse des mains<o:p></o:p>

             @murs décrépis<o:p></o:p>

             @corridors sombres<o:p></o:p>

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    Appartement rue Neuve de la Goutte d’Or :<o:p></o:p>

             @grande chambre<o:p></o:p>

             @cabinet<o:p></o:p>

             @cuisine<o:p></o:p>

             @en face de la blanchisseuse (Mme Fauconnier)<o:p></o:p>

             @maison à 1 étage<o:p></o:p>

             @fente au coin de l’alcôve <o:p></o:p>

             @forte odeur d’eau de Javel<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Boutique rue de la Goutte d’Or :<o:p></o:p>

             @façades grises<o:p></o:p>

             @ancienne boutique d’un mercier<o:p></o:p>

             @en bas de chez les Lorilleux<o:p></o:p>

             @loques séchant au soleil<o:p></o:p>

             @cour blafarde<o:p></o:p>

             @odeur de cuisine<o:p></o:p>

    @pavés défoncés<o:p></o:p>

             @vacarme sortant des murs<o:p></o:p>

             @meubles noirs<o:p></o:p>

             @humidité et luminosité de cave<o:p></o:p>

             @plafond noir<o:p></o:p>

             @murs crevés avec lambeaux de papier jaune<o:p></o:p>

             @chaleur due à la mécanique<o:p></o:p>

             @boutique <o:p></o:p>

             @1 chambre<o:p></o:p>

             @1 débarras/chambre pour Lantier<o:p></o:p>

             @1 cabinet/chambre pour Nana et Maman Coupeau<o:p></o:p>

                       --1lit<o:p></o:p>

                       --2 chaises<o:p></o:p>

                       --vieux papier peint gris déteint en lambeaux<o:p></o:p>

                       --luminosité d’une cave (1 lucarne ronde)<o:p></o:p>

             @linge sal envahissant (sous sont lit)<o:p></o:p>

             @odeur du linge sale<o:p></o:p>

             @boutique en décrépitude :<o:p></o:p>

                       --vitrine éclaboussée de crotte de voiture<o:p></o:p>

                       --papier peint décollé par l’humidité<o:p></o:p>

                       -- perse Pompadour en lambeaux pendant comme des toiles d’araignée (p333)<o:p></o:p>

                       --mécanique cassée<o:p></o:p>

    --table tâchée de café et de vin, emplâtrée de confiture, grasse.<o:p></o:p>

    --odeur d’amidon maigre, de moisi, de cuisine et de crasse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Appartement rue de la Goutte d’Or :<o:p></o:p>

             @6ème étage<o:p></o:p>

             @escalier B<o:p></o:p>

             @au fond d’un corridor<o:p></o:p>

             @1 chambre<o:p></o:p>

             @1 cabinet<o:p></o:p>

             @appartement extrêmement étroit<o:p></o:p>

             @1 lit<o:p></o:p>

    @1 table<o:p></o:p>

             @4 chaises<o:p></o:p>

             @1 commode<o:p></o:p>

             @fenêtre ayant 1 battant condamné<o:p></o:p>

             @puanteur de plombs rongés de rouille<o:p></o:p>



    <o:p></o:p>





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